L’ART DE SUZANNE BRUT suivi de L’ÉCHAFAUDAGE / Michael Stampe

Référence: quinquets 6 - ISBN 979-10-92247-65-7
12,00
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résumé

L’ART DE SUZANNE BRUT…
Dieu Seigneur qu’elle est tordue cette Suzanne, Suzanne Brut comment on peut porter un nom pareil, elle est sale, elle pue, elle a le Diable dans la tête !
 

Mon autoportrait ? Vous n’y pensez pas, je ne suis pas un peintre, moi, je suis une pauvre femme, un souvenir, il faudrait qu’une bonne fois je me taise dans ma tête et que je vous contemple, Sainte Vierge, pour mieux vous peindre, vous représenter comme je le veux. Ne soyez pas fâchée, Vierge Marie, je vais la cracher, mon histoire, et mes peintures feront comme un baume sur les plaies…


Mais qui est cette Suzanne, muette et pourtant très bavarde à l’intérieur, enfermée dans un couvent du Périgord occupé par les Allemands ? Ses complices, Sainte Jeanne et la Vierge Marie, assistent à la progression de son grand oeuvre, des images qu’elle peint inlassablement sur des planches, afi n de colmater l’hémorragie de sa mémoire qui tente d’oublier l’inoubliable. Et Suzanne connait son art !

L’ÉCHAFAUDAGE…

MICHELANGELO
Oui, cet enfer que je peins, là, sous nos pieds, c’est le mien, c’est celui d’un vieil homme qui a vu le monde nouveau précipité dans la haine et le désespoir, mais j’ai encore quelques armes pour me battre…

 

Juché depuis des années sur son échafaudage de la Chapelle Sixtine, Michel-Ange travaille inlassablement à son chef d’oeuvre, qui le rapproche chaque jour de Dieu...
Mais quel Dieu ? Seuls ses échanges bourrus avec son jeune apprenti Andrea semblent le remplir de joie... Sa quête artistique, au milieu des complots et des traquenards d’État, va-t-elle réussir à replacer l’homme au milieu de la Création ?

l'auteur

Amoureux des mots, qu’ils soient du XVIIIe ou d’aujourd’hui, Michael Stampe a adapté de grands textes du Siècle des Lumières en veillant à leur donner, sans les trahir, une vision contemporaine : La Serva amorosa de Goldoni, avec Robert Hirsch et Clémentine Célarié, L’Impresario de Smyrne du même Goldoni, mis en scène par Christophe Lidon avec Catherine Jacob, comme L’indigent Philosophe de Marivaux, avec Claude Brasseur. Il a également adapté Stefan Zweig pour la scène : Lettre d’une inconnue, avec Sarah Biasini et, bientôt sur scène, La légende d’une vie, avec Natalie Dessay et Macha Meril. Ses textes originaux abordent des thèmes qui lui sont chers : la reconstruction de soi avec F-X (L’Harmattan, 2012), porté à la scène par Christophe Lidon avec Jérôme Pradon et Le trône de Balthazar, les parcours initiatiques avec deux romans, La Licorne de Dürer, Bombyx, la pulsion de création avec le diptyque écrit pour le théâtre : L’art de Suzanne Brut et L’Échafaudage. En parallèle, diplômé de Sciences Po, Michael Stampe poursuit une carrière dans le monde de la finance.

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