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PHOTOGRAPHES DE GUERRE

Référence: verdun thématique 1 - ISBN 979-10-92247-56-5
15,00
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résumé

Derrière ces innombrables photos guerrières illustrant jour après jour la souffrance du monde, pour alimenter le grand barnum médiatique qui fait commerce des images chocs et des documents terribles, des hommes et des femmes travaillent. En première ligne. À poitrine nue.
L’oeil vissé au viseur de leur Leica. Ces hommes et ces femmes, le grand public ignore généralement leurs noms. Si leurs photos sont parfois signées – pas toujours –, c’est en caractère minuscule, dans les marges, verticalement. Ces inconnus, ce sont les sentinelles du désastre.(…) (…) Dans ce livre, on pourra vérifier que les photojournalistes d’aujourd’hui sont les héritiers directs d’une longue et rude histoire. Y compris dans ses difficultés et ses périls. Les photographes de guerre présentés ici ont « couvert » quantité de conflits, de la guerre de Crimée (1853-1856) jusqu’à aujourd’hui. Le dernier en date, Édouard Élias, est un photojournaliste de vingt-cinq ans qui a couvert la guerre en Syrie.


Extraits de la préface de Jean-Claude Guillebaud, parrain de l’exposition. Journaliste, grand reporter et correspondant de guerre (Prix Albert Londres 1972), essayiste et écrivain.

Qui sont-ils ? Quel sens donnent-ils à leur quête ? Sont-ils seulement des témoins muets des convulsions du monde ?
Depuis leurs premiers pas sur les champs de bataille au XIXe siècle et jusqu’à ce jour, les photographes de guerre sont engagés, de gré ou de force, dans la guerre de l’information. Dotés d’appareils de plus en plus performants, ils tentent d’être « au plus près » de l’action selon le maître-mot de Robert Capa, figure mythique de la profession. Ils choisissent leurs points de vue et nous livrent des témoignages d’où surgissent, au fil du temps et des progrès techniques, la violence de la guerre, le mouvement et l’action. Témoins d’évènements dramatiques, les photographes de guerre savent que leurs images sont faites pour être vues. Parfois icônes, parfois images-chocs tentées par le voyeurisme, toujours dérangeantes, elles fixent les traces que la guerre laisse en se retirant. (…)
Dans ce livre, les parcours singuliers des photographes se succèdent chronologiquement, selon un choix qui s’affranchit du critère de la renommée et du succès médiatique. La présentation s’attarde sur le regard que chaque photographe, amateur ou professionnel, pose sur la guerre. En un siècle et demi, celle-ci a bien changé. D’abord cantonnée aux champs de bataille, elle a peu à peu envahi les villes et les villages, meurtri les populations civiles, et atteint un gigantisme forcené. Dans une grande tension entre leur identité d’artiste, de témoin missionné ou d’acteur engagé, les photographes de guerre collent à cette réalité mouvante et documentent les évènements. Ils braquent leurs objectifs sur la guerre comme s’ils voulaient la mitrailler. Comme s’ils voulaient, à l’infini, capter l’essence de la tragédie humaine et la révéler au monde.

 

les auteurs

Diplomée de l’École du Louvre, Édith Desrousseaux de Medrano est commissaire d’exposition. Après avoir travaillé au sein de la Fondation Charles de Gaulle, ainsi qu’à plusieurs expositions temporaires, elle s’est consacrée à la réalisation de l’exposition permanente du Mémorial de Verdun.

Clotilde Bizot-Espiard est responsable du développement culturel et de la communication au Mémorial de Verdun.

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