LA CITÉ QUI REFUSAIT LA GUERRE / Jean-Philippe Mestre

Référence: littératures HS - ISBN 979-10-92247-60-2
18,00
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résumé

Tous ceux qui se trouvent à l’intérieur de la Cité, avertis par leurs proches, sortent de chez eux et se rendent sur l’esplanade. Ceux qui rentrent des champs les rejoignent. Tout le monde se retrouve devant le Conseil réuni. Beaucoup tremblent de peur, beaucoup plus lèvent les mains au ciel pour invoquer la protection des divinités. Tous parlent avec animation. La voix du Sacrificateur domine toutes les autres pour imposer moins la raison que le silence. Il rappelle que notre Dieu nous protège et nous protègera comme il le fait depuis que la Cité a été rebâtie.

Un matin, le Laboureur aperçoit une fumée. Le même jour, à la nuit tombante, une Femme blessée, couverte de sang, de poussière et de suie surgit dans la Cité. Ainsi la violence du monde extérieur pénètre dans une société qui avait su s’organiser pour la proscrire. Tandis qu’au loin, les rumeurs guerrières envahissent cette partie du Proche- Orient qu’on appellera plus tard l’Asie Mineure, la Cité qui s’était donnée la religion, les lois, les institutions, la culture pour la prévenir et l’exclure va devoir affronter la violence. Celle du dehors et celle que l’ambition d’un de ses habitants, le Forgeron, s’emploiera à déchaîner.
Pendant que la Cité se débat pour retrouver la paix qu’elle avait su préserver depuis son origine, à quelques jours de marche se déroule la plus fameuse des guerres de légende.

Dans les années 1980, des fouilles ont mis au jour, au coeur de l’ancienne Mésie, les vestiges d’une cité qui, contrairement à nombre de ses voisines, ne recelait aucun signe, aucun vestige de violence publique ou privée. Une cité sans remparts, sans armes, sans traces de guerre, d’incendie ni de destruction.
Quelques années plus tard, suite d’une nouvelle guerre, contemporaine cellelà, qui a ravagé l’Irak, un lot de tablettes de cire vient en possession d’un archéologue britannique. Rédigées dans une forme archaïque de grec, elles racontent « La Cité qui refusait la guerre ». Un scribe oublié y a gravé le premier roman de l’histoire de l’écriture. Peut-être la première autofiction… 

l'auteur

Ancien éditorialiste et grand reporter au « Progrès de Lyon », « XV d’or » du meilleur article de la presse française sur le rugby en 1986, Jean-Philippe Mestre est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages et pièces de théâtre, comme L’Après-midi de Twickenham (JC. Lattès, 1979), Mots pour Mots (Les Traboules, 2003), Castelgandolfo 88 (Le Rocher, 2012), L’Élection, ou le Conclave des latrines (Librairie Théâtrale, 2013).

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